Bilan du cours pratique sur les toits verts à Lausanne 31.5.21

En été surtout les citadins aspirent à la fraîcheur, à l’ombre et à une brise fraîche. Une façon de garder la tête froide est de recourir aux toits verts, qui rafraîchissent le climat urbain par évaporation. En outre, lorsqu’elles sont correctement mises en œuvre, elles prolongent la durée de vie de l’étanchéité du toit, favorisent la prolifération des plantes et des animaux et contribuent à l’isolation thermique et frigorifique (en hiver, la chaleur reste dans le bâtiment ; en été, la chaleur entre moins dans le bâtiment). Il est également important de noter qu’un toit vert peut retenir 50 à 80% des précipitations annuelles et soulager ainsi le système d’égouts des agglomérations. 

Toits verts à Lausanne
Toits verts à Lausanne

Ces avantages et d’autres avantages des toits verts sont déjà présents dans l’esprit de nombreuses personnes. Malheureusement, des doutes et des mythes y persistent également. Avec le cours « Green Roofs » à Lausanne, nous avons pu dissiper ces doutes et fournir un savoir-faire pour une « mise en œuvre verte » réussie. 

Théorie le matin

Dans la partie théorique du matin, Aino Adriaens, biologiste et jardinier, nous a expliqué comment la biodiversité sur les toits peut être favorisée par une planification et un entretien professionnel.
Dans la partie théorique du matin, Aino Adriaens, biologiste et jardinier, nous a expliqué comment la biodiversité sur les toits peut être favorisée par une planification et un entretien professionnel. 

Il a été discuté de l’importance du choix du substrat pour un verdissement ultérieur réussi. Outre la composition du substrat, l’épaisseur de cette couche joue également un rôle. Tous deux déterminent le stockage de l’eau, l’apport de nutriments et l’ancrage dans le sol de la végétation plantée, il fait la différence entre les toits verts et les « déserts de sedum ». 

Excursion avec des experts

Le toit du centre de congrès de Beaulieu montre à quel point les toits verts peuvent s’harmoniser avec les éléments photovoltaïques. Ici, on produit de l’électricité et on offre des fleurs à divers insectes. Des études montrent que la végétation protège les panneaux solaires de la surchauffe en été. Si les cellules solaires chauffent au-delà de 25°C, l’électricité produite est réduite. La végétation du toit génère une température ambiante fraîche par évaporation et favorise ainsi la production d’électricité. C’est donc une situation gagnant-gagnant. 

L’agonie du choix

Mais quel substrat (local, recyclé, etc.), ainsi que quelles plantes utiliser de préférence pour un toit respectueux de la biodiversité ? la ville de Lausanne s’est penchée sur ces questions et a créé une dizaine de parcelles expérimentales, dont certaines contiennent des cellules solaires. Ici, à « la Bourdonnette », différents substrats végétaux et minéraux sont présentés et des mélanges de graines sont testés, les entrepreneurs peuvent ainsi se familiariser avec les différentes possibilités, le site étant ouvert au public (Établissement Horticole de Lausanne à la Bourdonnette, avenue du Chablais 46).  

Intérêt suscité ?

Le même cours sera proposé à Lausanne le 31.5.22. Inscrivez-vous maintenant ici et apprenez le 1×1 des toits verts. 

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